Après plusieurs mois au ralenti, l’activité girondine reprend des couleurs côté mises en vente avec 737 lots mis sur le marché, en progression de 18% depuis le début de l’année , +43% sur une année glissante.
Malheureusement, en parallèle, les retraits sont toujours nombreux. Encore 182 lots retirés de la commercialisation ou annulés ce trimestre par les opérateurs. En cumulé depuis un an, plus de 700 lots ont été retirés.
Du côté des ventes, hélas, c’est toujours la grimace : 402 lots réservés ce trimestre. En cumul depuis le début d’année 2025 on arrive à peine à 1300 ventes sur le département. En 2022, à la même période, le cumul des ventes atteignait 2 289 lots vendus, la baisse d’activité est donc de 43% sur 3 ans.
Dans le détail, on observe que ces ventes sont à plus de 87% des ventes à occupants, essentiellement des T2 et des T3, et que 36% le sont en aidé (BRS, abordable ou PSLA). A noter un niveau particulièrement faible de ventes en bloc ce trimestre : 38 ventes.
En conséquence, l’offre commerciale progresse légèrement à 3 420 logements en vitrine. Quant au stock dur, il est stable avec 338 lots livrés qui n’ont pas encore trouvé preneur à fin septembre soit 11% de l’offre.
Côté valorisation, les prix sont à la baisse à 4735€/m² PKI en moyenne sur le département, soit une baisse de 5,3% depuis le début de l’année.
Zoom sur Bordeaux métropole. Sur l’agglomération bordelaise, les mises en vente poursuivent leur dynamique positive : 535 lots mis à la vente, c’est une progression de 43 % sur une année glissante.
Mais hélas, à l’image du département, cette dynamique ne s’applique pas aux ventes. Celles-ci sont encore à un niveau très faible : 263 lots vendus entre juillet et septembre – dont 84 ventes sur la commune de Bordeaux. C’est le niveau de vente le plus faible enregistré depuis au moins 5 ans. Dans le détail on note sur l’agglomération une quasi-disparition des ventes à investisseurs. Ce sont désormais les ventes à occupants qui portent le marché et ces ventes sont pour moitié des ventes aidées, notamment en BRS. 65% des ventes sont des T2 et T3.
Dans le même temps, on enregistre encore 97 retraits soit 243 lots retirés ou annulés en cumulé depuis le début de l’année, 401 sur une année glissante. L’offre commerciale s’établit ainsi à 2 378 lots disponibles, dont 299 lots stock dur ( 139 situés à Bordeaux). Ce stock dur représente désormais 14% de l’offre.
Côté prix, on enregistre une baisse de 5% depuis le début de l’année avec un prix moyen qui s’établit à 4683€/m² PKI.
Du côté du bassin d’Arcachon, après un pic de ventes au 2e trimestre en lien avec un fort niveau de mises en vente au 1er et 2e trimestre, le marché marque le pas. Le secteur enregistre 61 ventes entre juillet et septembre en baisse de 44% par rapport au 2e trimestre mais c’est un niveau stable sur une année glissante. Ces ventes sont à 80% des ventes à occupants et quasi exclusivement dans le libre. Le secteur a réalisé 3 ventes aidées en BRS au 3e trimestre. A noter qu’aucune vente en bloc n‘a été enregistrée.
L’offre commerciale se maintient sur un an aux alentours de 600 lots disponibles et le stock dur équivaut seulement à 3% de l’offre (16 lots).
Côté prix, après un pic de progression en début d’année, ils repartent à la baisse à 5500€/m² PKI en moyenne, cependant sur un an ils augmentent de 3%.
Le secteur littoral, surtout le Nord Landes, enregistre également un beau niveau de ventes – 61 lots réservés-, en lien avec des mises en vente récentes. Ces ventes sont essentiellement à occupants dans le libre.
Le secteur libournais est quant à lui toujours atone .
La Rochelle: l’activité décroche
Après un début d’année satisfaisant avec un certain dynamisme commercial, le 3e trimestre est un peu plus poussif du côté de la CA de La Rochelle. Les mises en vente qui avaient bien repris au 2e trimestre, connaissent un net recul avec seulement 32 lots mis sur le marché ce trimestre. Côté vente, là aussi l’activité décroche : 51 ventes réalisées entre juillet et septembre sur l’agglomération rochelaise – c’est deux fois moins qu’au trimestre précédent et c’est le même niveau qu’il y a un an. A noter que 33 de ces 51 ventes l’ont été en individuel groupé.
A noter également la disparition des ventes à investisseurs. Ce trimestre, 96% des réservations ont été faites par des propriétaires occupants, et parmi ces ventes, 45% ont été réalisées en aidé majoritairement en BRS.
L’offre commerciale est stable quant à elle avec 475 lots disponibles à la vente dont 12 lots déjà livrés. Le stock dur est ainsi quasi résorbé représentant 3% de l’offre commerciale.
Côté valorisation, la baisse amorcée en début d’année ne se maintient pas. Les prix repartent à la hausse à 5 919€/m² PKI en moyenne sur l’agglomération rochelaise, en hausse de 5% sur une année glissante.
Du côté de Rochefort, l’activité est toujours au ralenti : 5 ventes pour 28 lots en vitrine. Quant à Royan, l’activité repart côté mises en vente avec 110 lots mis sur le marché ce trimestre. L’offre commerciale bondit ainsi à 204 lots disponibles à la vente. Hélas, du côté des ventes, l’activité est , elle, au ralenti, 22 ventes enregistrées de juillet à septembre, stable depuis le début de l’année. Ces ventes sont exclusivement réalisées auprès de propriétaires occupants dans le libre. Côté valorisation, le prix moyen s’établit à 5 539e/m² PKI, en légère hausse sur une année glissante.
Sud Aquitaine : les ventes chutent et un stock dur s’installe
Après avoir maintenu une dynamique positive jusque début 2025 , l’activité en Sud Aquitaine est désormais en repli. Ce trimestre, les mises en vente marquent clairement le pas avec 178 lots mis sur le marché contre encore 422 au 1e trimestre et 310 au 2e trimestre. C’est donc un recul de 57% par rapport à début 2025. Dans le même temps, le niveau des ventes chute : 192 lots vendus entre juillet et septembre, c’est une baisse de 38% par rapport au 2T2025. En cumul sur une année glissante, la baisse est de 28%.
Dans le détail, les ventes sont faites à 90% auprès de propriétaires occupants dans le libre, les investisseurs ont ainsi quasiment disparu. Les ventes aidées, réalisées essentiellement en BRS, marquent également le pas.
L’activité est toujours en grande majorité concentrée sur la CA du Pays Basque – 86 ventes ce trimestre-, et sur la MACS , 48 ventes.
L’offre commerciale s’établit ainsi à 1 118 lots disponibles à la vente. A noter aussi un stock dur qui continue d’enfler avec 84 lots livrés sans preneur qui représentent 8% de l’offre.
Côté valorisation, le secteur affiche un prix de vente moyen à 5 769€/m² PKI, sur une année glissante la dynamique est haussière à +5%.
Du côté de Pau, temps maussade pour ce 3e trimestre. Mises en vente, ventes, offre commerciale, toutes les métriques sont à la baisse.
Seulement 16 ventes ont été enregistrées de juillet à septembre, exclusivement à propriétaires occupants dans le libre. L’offre commerciale s’établit ainsi à 161 lots disponibles dont 12 lots déjà livrés ce qui représente 8% de l’offre.
Côté valorisation, le prix moyen du secteur hors parking s’établit autour de 4 000€/m² , en hausse de 19% sur une année glissante.
Limoges et Potiers : à l’arrêt
A Limoges, les trimestres se suivent et se ressemblent tristement : le marché est toujours à l’arrêt, 4 mises en vente mais uniquement en individuel groupé, 0 ventes de juillet à septembre, et une vitrine commerciale réduite à 33 lots disponibles.
Dans ce contexte , ce trimestre, 26 lots ont encore été retirés de la commercialisation ou annulés par les opérateurs. En cumulé sur les 4 derniers trimestres, cela fait 180 lots retirés. A noter qu’il n’y a pas de stock dur.
Marché à l’arrêt aussi du côté de la CA Grand Poitiers. Le secteur qui compte 11 programmes à la vente n’a pas enregistré de nouvelles mises en vente depuis deux trimestres, et peine à commercialiser sa vitrine commerciale ( 85 lots disponibles). 12 ventes seulement ont été réalisées de juillet à septembre, soit une baisse de 50% sur un an.
Dans le détail, les ventes réalisées l’ont été à égalité auprès d’investisseurs et de propriétaires occupants en libre pour un prix au m² PKI qui s’établit à 3 368 €/m² , en baisse de 6% sur un an.
Le détail des chiffres est consultable sur l’espace adhérent.